La paysannerie européenne est en révolte. Depuis le début de la contestation paysanne en Janvier en Allemagne, celle ci a trouvé un écho fort en France, et s’est maintenant étendue à de nombreux autres pays européens (Pologne, Roumanie, Espagne, Royaume-Uni, Pays-Bas ou encore Italie et Portugal). Une mobilisation qui continue malgré des concessions de la commission européenne. Les revendications de fonds restent. 

En Suisse également les traités de libre-échange et les rapports de force inégaux sur le marché mettent les prix sous une pression constante et le travail paysan n’est pas équitablement rémunéré. Quelques revendications principales :

  • L’inflation et la hausse des coûts ne sont pas reportés sur les prix à la production.
  • Pour garantir l’approvisionnement de la population et un système alimentaire durable, le cadre économique doit assurer la pérennité économique des fermes.
  • Toutes les prestations exigées et attendues de l’agriculture doivent être financées. Le système des paiements directs doit être simplifié.

La liste détaillée des revendications d’Uniterre

Devant la récupération de la mobilisation par les partis nationalistes et les organisations faîtières agro-industrielles – qui voudraient supprimer toutes les améliorations écologiques, au motif de coûts trop importants – il est important aujourd’hui encore de défendre notre vision d’une agriculture paysanne rémunératrice et écologique, et d’en donner les moyens à celles et ceux qui la pratique, les agriculteurs.

Liens externes :

Appel à manifester le 3 février : https://uniterre.ch/fr/mobilisation-paysanne-samedi-3-fevrier-a-geneve/ 
Analyse de la mobilisation paysanne en Allemagne : https://solidarites.ch/journal/430-2/manifestations-paysans-allemagne-les-tracteurs-prennent-berlin/
Résumé des mobilisation européennes : https://www.courrierinternational.com/une/une-du-jour-la-revolte-des-champs-europeenne-atteint-le-portugal