La météo du mois d’octobre nous a freiné et nous en avons profité pour affuter notre plan de culture, et préparer le début du travail. L’anticyclone de ces deux semaines rend le terrain praticable, et nous avons enfin pu lâcher les chevaux ! En l’occurrence la jument Sylwa, accompagnée de l’équipe de la ferme de Bassenges, et qui nous a assisté pour la préparation des terrains. En effet nous avons choisi de pratiquer une agriculture sans moteur thermique, dans la mesure du possible.

En plus de préserver les sols, d’être plus adaptée aux petites exploitations, de rendre son indépendance aux paysan·nes [1], d’être inclue dans un cycle auto-produit, la traction animale permet de rendre à l’agriculture son rôle de production calorique.

En effet depuis l’essor de la motorisation thermique, l’agriculture n’est plus productrice de calories [2]. En moyenne 10 calories pétrolières sont actuellement nécessaires pour en produire une alimentaire. Ceci est du à la mécanisation, aux transports, et à l’utilisation de produits chimiques, engrais et pesticides, mais également aux pertes et à l’énergie de transformation. Ce bilan, auparavant positif, s’est inversé après la 2ème guerre mondiale avec l’essor de l’agriculture industrielle.

Sources :
1 https://prommata.org/spip.php?article73
2 http://scienceenvironnement.free.fr/DOSSIERS/licenceTAI2004/energie%20alimentation/energie%20alim.htm